Jardinage
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Maladies Ennemis
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Remonter Agrile Altise Anguillules, nématodes, iules Anthomye Anthonome Aphrophore Apion Araignée rouge Atomaire linéaire Bombyx Brachycerus algirus Bruche Capnodis Carpocapse Cassides Cécidomye Cèphe pygmée Cétoines Charançon Cheimatobie Chenille du Machaon Chenilles processionnaires Chlorops linéolé Chrysomèle de l'oseille Cloporte Cochenilles Cochyllis, Eudémis Courtilière Criocère Doryphore Ergot Erinose Eumolpe obscur Fourmis Grise Grisette Guêpes, frelons Kermès Limaces, escargots Loir, lérot Molyte couronné Mouches Mulots, Campagnols Noctuelles Notophallus major Ortalide Oscine ravageuse Otiorhynque Papillon des fleurs Perce-oreille Petites mouches noires Phalène Phylloxéra Pies, pinsons, corbeaux Phytomiza Psylle Pucerons Punaise du chou Pyrale Saperde Sesie, Cossus Silphe opaque Tarsonemus spirifex Taupe Teigne Teigne bedaude Tenthrède limace Thrips, Tigre Tipule Tomicus, Bostryche Tordeuse Tylenchus devastatrix Ver blanc Ver des abricots Ver des arbres |

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Pucerons. — Puceron noir et vert. — Pour détruire les pucerons qui
pullulent sur les plantes et les arbres, on emploie ordinairement un mélange
composé de 2 k. de savon noir, 1 litre de nicotine et 1 k. de sulfate de soude,
le tout bien émulsionné dans 100 litres d'eau, que l'on répand par aspersions
souvent répétées soit sur les plantes ou les arbres dès l'apparition de ces
insectes. Les traitements préventifs sur les arbres se font en hiver, après la
taille, en répandant un lait de chaux sur le tronc et les grosses branches. On
emploie aussi les insecticides nicotinés que l'on trouve dans le commerce.
Diverses causes aident à propager et à attirer les pucerons, les plus connues
sont d'abord le résultat d'un hiver relativement doux, propice pour la
propagation des insectes, ensuite l'apport dans les terres d'engrais trop
chauds, tels que fumiers de volaille, de mouton et de cheval ; elles peuvent
aussi provenir des semis effectués dans de mauvaises conditions, ce qui rend
plus tard la plante délicate sujette aux insectes et aux maladies, notamment
lorsque arrive la saison d'été et que survient la sécheresse. On ne peut omettre
non plus les causes provenant de la destruction des forêts qui ont pour
conséquence l'exode des oiseaux insectivores et de même l'influence sur les
plantes provenant de l'irrégularité des saisons. Il convient donc de parer
autant que possible à quelques-unes de ces causes, si on ne peut faire face à
toutes, et notamment pour ce qui concerne les plantes sujettes à l'envahissement
de ces insectes. On choisit de préférence, pour leur culture, du fumier froid
tel que celui de vache ou du fumier bien consommé ; on répand aussi en arrosage,
après avoir semé, de la suie de cheminée en petite quantité mélangée avec de
l'eau. Les plantes s'étant un peu développées, on les arrose légèrement de temps
en temps avec de l'eau, dans laquelle on aura mélangé du sulfate de fer (150 gr.
pour 10 litres) qui est un produit excellent pour assainir et fertiliser la terre, tout en rendant les plantes plus
vigoureuses. Il est utile, avant de semer ou de planter, de bien approprier le
terrain et de brûler les mauvaises herbes qui s'y trouvent. Ces mesures de
précaution une fois prises, il se peut que l'on soit dispensé de faire plus
tard des traitements onéreux qui ne réussissent pas toujours entièrement,
s'ils sont faits trop tardivement, car la destruction des pucerons devient assez
difficile lorsqu'ils ont eu le temps de se multiplier. Puceron lanigère. — Cet insecte, recouvert d'un léger duvet blanc, se plaît sur
les arbres fruitiers et notamment sur les pommiers. A leur contact, les fruits
se détériorent et tombent avant leur maturité. Il est assez difficile de se
défaire de ces insectes, si on leur donne le temps de se multiplier d'autant
plus qu'ils passent l'hiver en terre.
On emploie pour les détruire, dès qu'ils apparaissent, les. traitements tels que
les solutions nicotinées, l'alcool, le savon noir, les émulsions de pétrole,
l'huile de soude, les vaporisations ou les bassinages avec l'essence de
térébenthine et notamment les bassinages avec des liquides gras qui ont la
propriété de les asphyxier. Ces produits s'emploient au pinceau et autant que
possible
étendus d'eau et en proportion suffisante sur le tronc et les branches, afin que
la végétation n'en souffre pas. |
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