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La forêt protectrice
Sentier de découverte des Imberts
Cette forêt de protection est dite équienne (arbres du même âge, de même hauteur) et les deux essences dominantes mélangées en futaie régulière avec pour conséquences (à comparer avec un arbre isolé): · un houppier peu développé (avec peu de basses branches), · un fût plus élancé (pour rechercher la lumière). Autres essences de reboisement utilisées mélèze, pin à crochets, épicéa. Les avantages des deux essences et du mode de traitement sylvicole Autécologie (Tolérance / exigences propres au pin noir et au pin sylvestre) : · pionnières (colonisatrices), héliophiles (aiment la lumière !), frugales (adaptation et résistance sur sols pauvres). Synécologie
· traitement en futaie régulière (meilleure La protection passive La forêt de protection a une influence considérable sur la stabilité des pentes : · régulation du régime des eaux : l'humus en sous-bois (feuilles, tiges, bourgeons, fleurs décomposées) et la couverture des houppiers permettent d'intercepter les précipitations et de limiter le ravinement direct. La vitesse de ruissellement est considérablement atténuée. De plus, le drainage et l'infiltration de l'eau en profondeur sont facilités. . stabilité : le réseau racinaire crée dans le sol des conditions favorables pour la stabilité du sol. La protection est mécanique et la formation d'une macro porosité constitue un réservoir d'eau utilisable par les racines fines. ...mais une forêt vieillissante Bien sûr cette forêt joue pleinement son rôle de
protection en amont de Roquebillière mais elle n'est pratiquement pas exploitée
en raison des difficultés d'accès et de la valorisation des bois extraits. Plusieurs expérimentations sont possibles: pratiquer des trouées pour favoriser la régénération naturelle (toujours la quête de lumière !), favoriser le mélange d'essences (feuillus + résineux) et une structure plus hétérogène (type futaie jardinée), raccourcir les cycles de production (pour une meilleure dynamique forestière...). |
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