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Chapeau : jusqu'à 10 cm, d'abord
convexe, s'étalant et se déprimant au centre au cours du développement.
Par temps humide, la cuticule
est visqueuse, et elle se sépare facilement du chapeau.
Pied : cylindrique, s'amincissant
vers le bas, ferme et
blanc.
Chair : blanche, ferme, lavée de rose
sous la cuticule,
de saveur âcre et dégageant une odeur caractéristique d'acétate d'amyle
(odeur de « coco »).
Spores : blanches, hérissées.
La Russule émétique se rencontre
généralement dans des terres acides, sous les feuillus et les
conifères. Cette
espèce d'un beau rouge vermillon, commune en été et en automne, voit sa couleur
pâlir avec l'âge. Son extrême âcreté la rend
inconsommable. Le mycophage
« casseroleur » utilise une technique singulière pour trier les Russules : il
les goûte. Celles de saveur douce sont comestibles (Russule comestible, Russule
charbonnière, Russule verdoyante, etc. ), les autres sont impropres à la
consommation. Pour ce faire, on mâchonne un petit fragment
cru : si la saveur est immédiatement âcre, le champignon est à rejeter, si elle
est amère après quelques instants de mastication, il faut aussi l'écarter ; si
au contraire la saveur est douce, prolongée, l'espèce est comestible. Ce
petit test ne vaut bien entendu que pour les Russules et pour elles
seules. On doit éliminer sans pitié tout champignon dont l'identité
n'est pas franchement connue.