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Georges Charpak La vie serait apparue sur notre planète, dans les océans, il y a trois milliards d'années. Il y a moins de 400 millions d'années que les espèces végétales et animales ont conquis les milieux terrestres. Selon certains gourous, les ancêtres de l'homme sont apparus il y a 4 millions d'années et pendant 1,6 millions d'années, cent mille d'entre eux auraient peuplé un millier de sites en Afrique. Et puis leur nombre s'est mis à croître, le peuplement du globe a commencé, en liaison avec l'apparition d'outils et de changements du mode de vie. Trois milliards et demi en 1968, six milliards à la fin du siècle : une inquiétude certaine s'est développée quant à la capacité de notre planète à soutenir un tel rythme de multiplication. Et pourtant certains experts prédisent une stabilisation vers le milieu du siècle prochain, au niveau de 15 milliards d'habitants. Ceci n'est pas dû à l'épuisement des ressources du globe et à de gigantesques famines mais à un phénomène de vieillissement des populations, qui est évident dans les sociétés industrielles, et qui apparaît maintenant dans les pays en voie de développement. L'agence des Nations-Unies spécialisée dans les problèmes agricoles prévoit que notre Terre pourrait sans difficulté nourrir 20 à 25 milliard d'individus. Elle s'appuie, par exemple, sur le fait qu'un pays comme l'Argentine, dont la superficie est inférieure de 30% seulement à celle du continent indien mais qui est trente fois moins peuplé, pourrait nourrir toute la population du globe aujourd'hui. Malgré les réserves qu'appellent tous les modèles, c'est plutôt réjouissant. Cela suppose évidemment que la raison se mêle de l'exploitation des ressources du globe et qu'elle ne soit pas à la merci d'une exploitation anarchique et parfois destructive, conduisant à des dégâts irréversibles. A ce prix seulement nous pouvons concevoir avec une certaine sérénité l'évolution de la race humaine sur notre planète. La population est sensibilisée sur l'atteinte à la nature provoquée par les nuisances dues à l'homme. Ceci est particulièrement vrai de la jeunesse. Mais il est urgent de sortir d'une attitude déterminée seulement par la peur et qui confond souvent des variations nées de l'instabilité des conditions climatiques avec celles provoquées par une exploitation irréfléchie et égoïste des ressources terrestres. Ce livre s'y emploie parfaitement. Des scientifiques éminents analysent les grands problèmes auxquels l'humanité doit faire face : la destruction des ressources en eau, l'effet de serre et les changements de climat provoqués par un usage incontrôlé des sources d'énergie, le trou d'ozone, la déforestation, et bien d'autres questions primordiales pour tous ceux pour qui la préoccupation écologique sont de vrais problèmes politiques de ce monde. Les professeurs trouveront dans ce livre ample matière pour nourrir les discussions approfondies avec les élèves. Tous les lecteurs dont la réflexion ne se satisfait pas de slogans y trouveront d'excellentes mises à jour des grandes questions d'actualité concernant l'écologie. dernière mise à jour : 21/03/2018 |
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