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Pleurote en forme
d'huître : (Pleurotus
ostreatus)
Chapeau : gris-noir à blanc cassé
soutenu, d'abord convexe puis s'étalant largement en éventail, en forme de
coquille d'huître.
Pied : blanc grisâtre, court et
robuste, en position excentrée.
Lames : blanc crème, épaisses et
serrées.
Chair : blanche et épaisse, de saveur
douce. Elle est rarement attaquée par les parasites.
Spores : lisses et ovales, donnant
une sporée crème.
Le Pleurote en forme d'huître pousse en touffes
sur toutes sortes de feuillus (trembles, charmes, chênes, acacias...) dès lors
qu'ils sont en état de faiblesse, abattus ou blessés. C'est une espèce
lignivore, qui s'installe en saprophyte
et dégrade le bois. Elle vient assez tardivement en automne et subsiste même
l'hiver dans certaines régions du midi de la France. C'est un comestible
agréable. La culture du Pleurote en forme d'huître est maîtrisée
depuis maintenant une trentaine d'années. La Hongrie a été le premier pays à
pratiquer sa culture sur des rondin de bois taillés à environ un mètre et
plantés dans le sol (chênes, charmes, hêtres). Des blessures sont pratiquées sur
ces rondins dans lesquelles on ensemence du blanc de pleurote. Pour 100 kilos de
bois, la récolte est évaluée au bout de trois ans à environ 12-15 kilos de
pleurotes. L'envahissement du bois par le mycélium
se fait relativement lentement mais les récoltes se succèdent ensuite d'année en
année. Pour répondre aux exigences d'un marché de plus en plus actif en France,
les méthodes de cultures ont évolué, tendant à remplacer la dégradation lente du
bois par un substrat riche en lignine et à dégradation plus rapide comme la
paille ou les rafles de mais.