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Pinus halepensis Mill.
Pinacées (Abietacées) Originaire du bassin méditerranéen. Jeune son tronc est argenté puis devient crevassé à écorce brun-rouge à l'âge adulte. 10 à 25 mètres. Prend avec l'âge un port en parasol. Feuilles fines, lisses, molles, groupées par 2, longues de 6 à 12 cm. Les cônes apparaissent en mars-avril. Se reproduit par graine lorsque l'arbre a plus de vingt ans. Coteaux rocailleux calcaires jusqu'à 800 m. Toute la bordure méditerranéenne. Bois médiocre utilisé comme bois de construction, de chauffage et pour les cageots. On en tire une térébenthine dite "de Grèce". Les romains l'utilisaient pour construire les trirèmes. Ecorce pour le tannage des peaux. Bien que riche en résine, comme tous les conifères, il semble que le Pin d'Alep soit assez résistant à la sécheresse et aux incendies. Ceci est probablement du au fait qu'il s'agit d'une espèce autochtone, bien adaptée qu milieu, et donc plus résistante aux maladies au contraire des espèces introduites plus fragiles. Lorsqu'on s'élève en altitude le Pin d'Alep est remplacé, dans les chênaies pubescentes, par le Pin sylvestre. Anecdote : contrairement à ce que le nom peut laisser croire cet arbre n'est pas originaire du Moyen-Orient. C'est le naturaliste Linné qui ajouta au nom de l'arbre (pin) l'origine de l'échantillon qui fut reçu (Alep en Syrie) lors de la classification de la flore qu'il effectua voilà 250 ans. |
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