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Oui. L’utilisation rationnelle des nitrates pour les
cultures pourrait, à long terme, limiter la pollution des nappes d’eau
souterraines et des rivières.
De gros efforts pour sensibiliser les agriculteurs à l’utilisation optimale des
nitrates devraient permettre d’éviter les surdosages.
En effet, le surdosage des
engrais nitratés (contenant des nitrates) provoque
une perte de ces substances par lessivage et un ruissellement qui perturbe la
vie des rivières et risque de provoquer un passage dans l’eau de consommation.
Selon la nature du sol, les nitrates pénètrent de quelques dizaines de
centimètres à quelques mètres par an en profondeur. Pour qu’une culture profite
au mieux des nitrates, il faut un sol qui les lui restitue progressivement. On
veillera donc à fractionner les apports dans le temps, surtout à améliorer la
structure des sols pour ralentir le
lessivage.
Un des principes culturaux de l’agriculture biologique vise justement cette
restructuration des sols par des apports organiques.
Les engrais verts, compost ou fumier, en se décomposant progressivement sous
l’action des micro-organismes du sol, libèrent sans à-coup un cocktail de
substances minérales plus équilibrant pour la plante et moins sujet au
lessivage.
Par ailleurs, la recherche, pour différentes cultures, de souches de
bactéries
symbiotiques fixatrices de diazote atmosphérique permettrait d’assurer leur
nutrition minérale azotée et économiserait l’emploi d’engrais nitratés. Pour
l’instant, une alternance de ces cultures avec celle de légumineuses produit un
effet équivalent.