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L'eau qui sort des centrales nucléaires est-elle radioactive ?
L’eau de refroidissement des centrales électronucléaires
présente, dans des conditions normales de fonctionnement, un taux de
radioactivité faible.
Les rejets annuels autorisés pour un réacteur classique de 1300 Mw doivent avoir
une radioactivité inférieure, selon les normes fixées par la réglementation
française, à 1000 curies sous forme de rejets tritiés et 15 curies hors tritium.
De même, les rejets des centres de retraitement des combustibles usés de La
Hague et de Marcoule sont obligatoirement soumis à des autorisations
ministérielles. Des limites supplémentaires sont précisées pour les
radioéléments présents au sein de la matière retraitée tels que les émetteurs
alpha à vie longue.
Ces limites sont définies après étude par le Ministère de la Santé de leur
impact sanitaire, études qui tiennent compte des phénomènes de concentration
éventuelle dans la
chaîne alimentaire.
C’est bien au niveau d’un faible impact sanitaire que l’on trouve la cohérence
avec la politique de gestion des déchets qui consiste à interposer des barrières
entre le public et eux.
En effet, avant d’être rejetés, les effluents subissent des opérations de
filtration, de déminéralisation, de déshydratation et de dégazage et sont
stockés en réservoirs où leur activité est contrôlée. Si la radioactivité est
conforme aux normes, le rejet est effectué.
1 curie : 37 milliards de désintégrations par seconde (ancienne unité).
Nouvelle unité pour mesurer l’activité radioactive : 1 Becquerel = 27.10¯¹²
Curie.
Mw : méga watt (106 watt).