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Oui, car l’homme fait partie d’un ensemble
unique d’où il tire les ressources pour vivre. Préserver ce capital est vital à
long terme.
La notion de « capital planète » doit être considérée à plusieurs niveaux.
1. A l’échelle de l’univers, la terre est la seule planète du système solaire où
existe la vie telle que nous la connaissons. On ne connaît pas d’autre système
solaire identique au nôtre dans notre galaxie. Nous sommes en présence d’un
phénomène unique dans notre proche univers.
2. A l’échelle planétaire, la vie végétale et animale est la partie essentielle
de ce «capital planète ». Il s’agit d’un phénomène évolutif, instable. On
connaît assez bien les stades d’évolution passés, mais on ne connaît pas les
étapes à venir : quels autres groupes de plantes et d’animaux apparaîtront au
cours des millions d’années à venir ? Comment l’espèce humaine va-t-elle évoluer
? L’homme ne doit pas entraver cette évolution ; il doit conserver la diversité
des espèces et leurs habitats, éviter aussi la modification définitive de leurs
caractères par des modifications génétiques non maîtrisées. Cette « biodiversité
» - gènes, espèces et écosystèmes - a fait l’objet d’une convention
internationale à Rio en juin 1992 .
3. A l’échelle de l’homme, le « capital planète » comprend d’abord les éléments
indispensables à sa survie : l’air, l’eau, doivent être sains ; la terre
fertile. Il comprend également l’ensemble des ressources utilisées pour le
développement des sociétés humaines et l’amélioration de leur confort, soit
l’ensemble des ressources minérales et énergétiques, qui peuvent être classées
en quatre groupes.
Ressources renouvelables (1)
Ressources non renouvelables à court terme
Ressources recyclables (2)
eau
air
papier...
métaux
Ressources non recyclables
combustibles d’origine végétale (alcools...)
pétrole,
charbon et autres combustibles fossiles
Des techniques nouvelles permettent, aujourd’hui, de rentabiliser des gisements
où la ressource est peu concentrée et d’en découvrir de nouveaux. Ceci permet de
penser que le problème de l’épuisement des minerais métallifères ne se pose pas.
Seul subsiste celui des sources d’énergie et des déchets produits. Il apparaît
donc nécessaire de s’orienter, par une transition douce, vers une industrie où
le recyclage des matériaux et l’utilisation d’une énergie renouvelable, comme
l’électricité d’origine hydraulique, seraient prépondérants. Ceci impliquerait
aussi la production d’appareils d’usage courant plus durables et réparables et
également plus économes en énergie
(1) Une ressource est considérée comme renouvelable quand les mécanismes de sa
production compensent les effets de son prélèvement.
(2) Une ressource est considérée comme recyclable quand les produits de son
utilisation permettent de reconstituer une partie de la ressource initiale.