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Oui, l’homme pollue en milieu rural, comme dans les milieux
non humanisés.
Il y a une cinquantaine d’années, la pollution rurale se limitait
aux abords de
l’habitation. Aujourd’hui, la pollution domestique de l’eau a pu être en grande
partie limitée par l’utilisation de fosses septiques correctement entretenues et
la collecte des ordures ménagères.
Mais, simultanément, l’abus de l’usage des engrais et des pesticides a déplacé
dans les cultures les zones de pollution.
Deux types d’engrais sont largement utilisés par les agriculteurs aujourd’hui
pour accroître les rendements et augmenter les revenus.
Les nitrates, pour
faciliter la nutrition azotée des plantes. Les excès, non absorbés par les
plantes, sont entraînés par les pluies dans les nappes souterraines où l’on
puise l’eau de boisson.
Les phosphates,
employés en grande quantité par les agriculteurs, peuvent, dans les sols
filtrants, être lessivés. Les excès se retrouvent aussi dans les nappes puis les
rivières et les lacs dont ils provoquent l’asphyxie par "eutrophisation". Cette
pollution est parfois accentuée par l’accumulation d’impuretés toxiques (sels de
zinc, de mercure, d’antimoine) lorsque les phosphates employés sont issus de
gisements naturels.
De la même manière, les activités liées aux transports et aux
loisirs sont des sources de pollution extra urbaines.