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L’influence de la forêt à l’échelle microclimatique est
clairement démontrée. À l’échelle macroclimatique cette influence est plus
difficile à évaluer.
Aspects microclimatiques (échelle locale)
En forêt on observe une diminution des gelées hivernales et des pointes de
chaleur estivales ainsi qu’une augmentation de l’hygrométrie en saison sèche.
La forêt ralentit les vents, rendant les régions ventées plus productives sur le
plan agricole.
Aspects macroclimatiques (échelle globale)
La
déforestation, disparition durable de la forêt, est souvent mise en parallèle
avec la
désertification (érosion, dégradation des sols...).
La destruction de la forêt, en augmentant la réflectivité du sol, influe sur le
bilan thermique et le climat d’une région. De tels phénomènes restent à
modéliser.
En ce qui concerne le cycle de l'eau
L’impact de la forêt sur le cycle de l’eau est complexe.
Le feuillage des
arbres intercepte les pluies et absorbe jusqu’à 25 % des précipitations
annuelles.
La litière et l’humus
qui se forment dans les sols forestiers ralentissent le ruissellement des eaux
de pluie et favorisent la pénétration des eaux vers le sous-sol et dans la nappe
phréatique.
Mais, d’autre part,
la forêt est une grande consommatrice d’eau et peut ainsi amener le tarissement
de sources.