Ce site utilise des cookies afin de
vous offrir une meilleure expérience de navigation. Continuer à le visiter
signifie que vous acceptez leur utilisation.
Comment repérer et réparer le "trou" dans la
couche d'ozone ?
D’après les mesures réalisées sur la haute atmosphère au
cours des vingt dernières années, il semblerait que l’ozone se raréfie. Des
mesures préventives permettraient de préserver la couche d’ozone.
Les conclusions d’un rapport publié en 1989 par l’Organisation Météorologique
Mondiale (O.M.M.) montrent que la couche d’ozone a diminué, entre 1978 et 1988,
de 1 % dans l’hémisphère Nord. De plus, depuis cette date on assiste à une
réduction rapide et localisée de l’ozone stratosphérique dans l’Antarctique à
chaque printemps austral (octobre) : c’est le "trou d’ozone". Il n’est, en fait,
qu’une diminution de concentration de l’ozone stratosphérique.
Ces observations sont effectuées par un instrument, le TOMS (spectomètre
cartographiant l’ozone total) embarqué à bord du satellite Nimbus 7.
Ce que l’on appelle "trou" d’ozone n’est en fait qu’une diminution de
concentration de l’ozone des hautes couches de l’atmosphère, dit
stratosphérique.
Pour l’instant les hypothèses scientifiques sur l’origine d’une régression à
long terme de "l’ozone utile" restent bien contradictoires et les modélisations
en laboratoire difficilement extrapolables aux phénomènes atmosphériques, variés
et complexes.
Il semble que les effets des substances détruisant l’ozone ne se fassent sentir
qu’avec un retard de dix à vingt ans, voire plus.
Un accord international interdisant, avant la fin du siècle, l’emploi et la
production de C.F.C., a été conclu, en 1987, à Montréal puis réactualisé à
Londres en 1990. Les C.F.C. mettant sept ans à atteindre la couche d’ozone, il
faudra attendre 2045 pour qu’elle revienne au niveau des années 70. Et même si
la preuve irréfutable du rôle prépondérant des CFC, issus de l’industrie, dans
la dégradation de l’ozone n’a pas été faite, dans le doute, les scientifiques
affirment que l’homme ne peut jouer les apprentis sorciers. La solution était
bien l’interdiction de l’utilisation des CFC.
La seule action possible consiste à prévenir le phénomène en limitant les rejets
polluants incriminés. Cela suffira-t-il ? On n’envisage pas pour l’instant de
produire de l’ozone (ce que l’on sait faire en laboratoire) pour le libérer dans
la haute atmosphère.
Par ailleurs, l’ozone produit dans les basses couches de l’atmosphère au cours
des épisodes de pollution photochimique, l’été, ne peut pas remplacer l’ozone
détruit en haute altitude.