Chauve-souris     

Ce site utilise des cookies afin de vous offrir une meilleure expérience de navigation. Continuer à le visiter signifie que vous acceptez leur utilisation.

 


 


Accueil

Pages principales
Environnement
Nature : Faune, Flore
Jardinage
Pédagogie
Patrimoine
Activités
Classes vertes
La ferme pédagogique
Haut-Pays Niçois
Listes et Index
Glossaires
Multimédia
Livres
Liens
Nouveautés
Collaborations
Références
Rechercher

Page(s) de niveau supérieur
Insectivores
Chiroptères
Carnivores
Rongeurs
Lagomorphes
Artiodactyles
Petits mammifères

Page(s) de même niveau
que la page actuelle
Page d'avant
Page parente

Molosse
Rhinolophe
Vespertilionidés
Chauve-souris

Page(s) de niveau inférieur


 

 

chauve-souris n. f. (altération du latin populaire cawa sorix «chouette souris»).
V. Chiroptères, Vespertilionidés, Molosse, Rhinolophe

Les chauves-souris de France sont toutes insectivores. Elles passent la journée accrochées par les pieds, la tête en bas, dans des endroits sombres et calmes (trous d'arbres, grottes, greniers). Un ou deux jeunes sont mis au monde chaque année, ils s'agrippent à la mère dès la naissance et demeurent ainsi jusqu'à ce qu'ils sachent voler

Petit Murin 
Petit Rhinolophe Miniotère

Document ancien d'histoire naturelle
tiré de "Feuille des jeunes naturalistes" 1870-1914
attention de nombreuses informations peuvent ne plus être d'actualité

LA CHAUVE -SOURIS.

Sunt notanda genera et ad certum
numerum paucitatemque revocanda.
Cicéron (de Oratore).

Quand on étudie la nature, on ne se borne point à relater les observations et les expériences, on se propose un objet plus élevé. On veut essayer de découvrir, au milieu de la variété des espèces et de la multiplicité des phénomènes, l'ordre immuable qui préside à leur accomplissement et l'unité de plan de la création. En groupant, d'après la subordination des caractères et le degré de leurs affinités respectives, les êtres qui présentent le même mode d'organisation, les classifications naturelles aspirent à reproduire l'ordre même de la nature. Mais cet ordre admirable, cette heureuse harmonie, semblent présenter parfois d'étranges contradictions. La vue d'un mammifère pisciforme, comme la baleine ou le phoque, d'un carnassier pourvu de membranes alaires, comme la chauve-souris, frappe avec raison celui qui cherche dans le spectacle de la nature ce qu'on doit en effet y rencontrer, je veux dire un plan merveilleusement conçu et sagement combiné. C'est le triomphe de la science moderne d'avoir justifié les désordres apparents, assigné leur place dans les classifications à ces êtres jusqu'alors peu connus; d'avoir enfin démontré clairement qu'il n'y a point de caprices dans la nature.

La chauve-souris a de bonne heure attiré l'attention des naturalistes. Elle se rapproche à la fois, par sa structure singulière, des mammifères et des oiseaux, puisqu'elle est vivipare, qu'elle porte des organes de lactation, en même temps qu'elle est capable de se soutenir dans les airs à l'aide des replis membraneux de la peau des flancs. Ce qui contribue aussi à rendre la chauve-souris difforme, ce sont les disproportions frappantes que l'on remarque entre les différentes parties du corps. La tête surtout présente un certain nombre de particularités bizarres : les yeux sont petits, enfoncés et couverts; la gueule est fendue de l'une à l'autre oreille ; le nez est plus ou moins large, suivant les espèces, mais le museau porte des appendices tégumentaires qui affectent les formes les plus curieuses. Tantôt ce sont des prolongements semblables à un fer de lance (Vespertilio hastatus) ou bien à une feuille ovale ; tantôt c'est un bourrelet en forme de fer à cheval (V. ferrum equinum) qui entoure le nez et ajoute encore à la difformité de la face. Ces téguments accompagnent aussi les oreilles et acquièrent, dans un certain nombre d'espèces, une longueur démesurée, surtout chez l'oreillard, désigné pour cette raison sous le nom de Vespertilio auriculus. Ainsi, les chauves-souris se rapprochent des oiseaux, non seulement par le vol, mais encore par ces sortes de membranes et de crêtes qu'elles ont sur la face, et qui se rencontrent souvent, comme on le sait, autour du bec de ces derniers. Cependant, le corps des chauves-souris est, de même que celui de la plupart des mammifères, couvert de poil dont la couleur varie avec les différentes espèces. I1 est le plus souvent grisâtre, bien que dans quelques genres il soit d'un roux marron ou d'un jaune clair; en général, il est assez long et fort doux au toucher. Mais le poil ne s'étend pas au delà du corps, et les membranes alaires sont complètement dénudées.

Connaissant la forme extérieure de la tête et du corps, étudions maintenant la structure des membres, et recherchons quelles modifications l'existence d'une nouvelle fonction, le vol, a dû apporter dans les organes de la locomotion. M. G. Weiss nous a donné, dans son intéressant article, la théorie du vol. Il sera donc inutile d'entrer ici dans des considérations qui ont certainement attiré l'attention des lecteurs. Il suffira de rechercher comment la chauve-souris se rapproche des oiseaux par son mode de conformation. Le système tégumentaire prend, ainsi que nous l'avons vu, un développement prodigieux; il ne réunit pas seulement les membres antérieurs au corps de l'animal, il s'étend jusqu'aux membres postérieurs et enveloppe même la queue qui, comme l'observe Buffon, devient ainsi par cette jonction bizarre, l'un des doigts. Ces membranes alaires sont constituées par deux feuillets de peau très minces et très légers et distendus par les os du bras, de l'avant-bras et du métacarpe. Ceux-ci présentent en effet une disposition toute particulière qu'il importe de signaler : l'humérus et le radius sont très allongés et en même temps capables de supporter des efforts considérables ; afin de donner à l'avant-bras une solidité plus grande, le cubitus qui s'articule chez les mammifères et chez les oiseaux eux-mêmes avec l'extrémité antérieure du radius, se soude chez la chauve-souris vers le tiers de la longueur de ce dernier ; de plus, l'apophyse olécrâne qui forme, comme on sait, la partie supérieure du cubitus et qui s'adapte à la poulie de l'humérus, demeure constamment séparée du corps de l'os. Il en résulte que cette apophyse se trouve transformée en une véritable rotule brachiale; néanmoins, la grosseur de cette sorte de rotule semble dépendre de la taille du cubitus, puisque chez les sujets où ce dernier n'est que de petite taille, l'olécrâne est rudimentaire. Ce fait était resté inconnu jusqu'en1824. C'est M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire qui le signala après de nombreuse recherches sur le grand fer à cheval. I1 semble étonnant, au premier abord, que Cuvier, qui a étudié la structure de la chauve-souris et qui a décrit avec une scrupuleuse exactitude l'articulation du bras et de l'avant-bras, n'ait point soupçonné cette métamorphose. Le grand naturaliste avait probablement observé les espèces chez lesquelles ce trait caractéristique est peu saillant ; mais un examen plus attentif a démontré depuis qu'on peut également le remarquer dans tous les genres de chauves-souris.

Ne sait-on pas, d'ailleurs, que chez les jeunes animaux l'extrémité de l'os n'est qu'imparfaitement soudée au corps lui-même, et qu'il est des cas où l'apophyse olécrane reste distincte de la pièce médiane pendant toute la vie? Ainsi, la disposition du bras et de l'avant-bras est précisément celle de la cuisse et de la jambe; au reste, les membres antérieurs de la chauve-souris n'exécutent que des mouvements de flexion et d'extension qui sont particuliers aux membres postérieurs. Si l'humérus et le radius impriment aux ailes le mouvement, les métacarpiens le transmettent et le communiquent, puisqu'ils distendent les membranes alaires. Les os du métacarpe s'allongent en effet en façon de baguettes dont la taille dépasse même celle du radius de plusieurs lignes. Mais comme ceux-ci servent exclusivement au vol, les phalangettes qui portent les ongles chez les autres mammifères se trouvent complètement supprimées; le pouce seul reste normal et présente un ongle recourbé et fort aigu, qui, comme nous le verrons dans la suite, doit servir à la chauve-souris pour s'accrocher aux aspérités; enfin, de même que chez les oiseaux, l'omoplate et l'apophyse coracoïde sont très développées, la clavicule est longue et puissante, et le sternum porte une saillie pour les points d'attache du muscle grand pectoral. Il serait superflu d'insister sur ces dernières modifications; M. Gustave Weiss en a déjà fait ressortir la portée en étudiant les différents organes du vol; nous examinerons comment cette fonction s'exécute chez la chauve-souris.

Lunéville. Ernest Paulin. (A suivre.)

LA CHAUVE-SOURIS
(Suite et fin).

Le vol de la chauve-souris est peu rapide, et dans ses élans elle suit toujours une direction oblique. Qui de nous n'a remarqué pendant les nuits d'été le voltigement incertain de ce sombre habitant des ruines et n'a suivi de l'oeil ses mouvements brusques et tortueux? On observe cependant que, malgré les ténèbres, cet étrange mammifère ne se heurte jamais contre les obstacles et sait parfaitement se détourner de tous les corps qui se rencontrent sur son passage.

Spallanzani, célèbre naturaliste du XVIIIe siècle, creva les yeux à plusieurs chauves-souris et les vit se diriger dans son appartement avec la même sûreté, évitant constamment le plafond et les murs. Il en conclut que ces animaux étaient doués d'un sixième sens, destiné à leur annoncer l'approche d'un objet solide. Mais on a démontré depuis que c'est le sens du toucher dont les prolongements tégumentaires sont l'organe le plus délicat, qui leur fait percevoir jusqu'aux remous de l'air occasionnés par les obstacles. On a même vu des chauves-souris éviter dans leur vol des fils de soie qu'on avait tendus, et entre lesquels on n'avait laissé que l'espace nécessaire pour leur permettre de passer. On conçoit, en effet, que ces animaux, habitant parfois des cavernes où ne pénétra jamais la lumière du soleil, aient besoin pour se diriger au milieu des ténèbres de discerner les moindres contours du souterrain. Mais, si la chauve-souris est capable de se soutenir dans les airs, elle ne s'élève en général que fort difficilement, surtout quand elle se trouve sur une surface plane. Le correspondant de Buffon, M. de la Nux, rapporte que les roussettes de l'île Bourbon ne peuvent prendre leur vol qu'en grimpant sur une éminence. Il arrive même que, surprises par un coup de tonnerre ou quelque autre bruit propre à les épouvanter, elles se laissent tomber du haut des arbres jusqu'à terre sans pouvoir reprendre leur vol.

La chauve-souris fait encore un plus mauvais usage de ses pieds que de ses ailes. Est-elle à terre? Elle ne se traîne qu'avec la plus grande difficulté, embarrassée par les replis désormais inutiles qui entourent ses membres. Elle avance péniblement l'ongle du pouce qu'elle fixe à quelque aspérité, et attire alors le reste du corps, poussé en avant par les membres postérieurs. Mais ce mécanisme imprime au corps une direction oblique dans le sens des membres qui donnent le mouvement. Il arrive ainsi que l'animal se porte alternativement de droite à gauche, selon le membre qui s'applique sur le sol. Cependant, bien qu'à chaque pas le corps reçoive des impulsions obliques, comme ces impulsions sont égales, on peut déterminer la direction définitive. M. Isidore Geoffroy Saint-Hilaire a démontré qu'elle est suivant l'axe de cette série de zigzags.

Les moeurs de la chauve-souris ne sont pas moins curieuses à étudier que sa structure et nous intéressent à autant de titres. Mais il est difficile de les observer, car la captivité modifie profondément les habitudes de ces animaux, et ils ne tardent pas à périr quand on les prive de leur liberté. M. Daniel n'a pas conservé des femelles de pipistrelles plus de dix-huit jours. Cependant, White assure que l'on peut apprivoiser aisément le vespertilion : « Je m'amusai beaucoup, dit-il, des faits et gestes d'une chauve-souris apprivoisée qui enlevait les mouches sur la main qui les lui présentait. Son adresse à raser les ailes de mouches qu'elle rejetait constamment était digne d'observation ; elle me divertissait fort. Elle ne refusait pas la chair crue, bien qu'elle préférât les insectes; si bien que les paysans n'ont pas si tort, quand ils prétendent que les chauves-souris descendent le long des cheminées pour manger leur lard.» La plupart des chauves-souris sont en effet insectivores, et il est facile de s'en assurer à l'inspection de leur système dentaire qui présente des molaires hérissées de pointes coniques se correspondant exactement. Elles saisissent dans leur vol les insectes dont elles font leur nourriture, et surtout les papillons phalènes, qui ne sortent que la nuit. Buffon rapporte, dans son Histoire des animaux, qu'étant descendu dans les grottes d'Arcy pour en examiner les stalactites, il vit le sol de la grotte couvert d'une terre noirâtre qui n'était autre chose que de la fiente de chauve-souris, composée en grande partie de portions non digérées d'ailes et de pattes de différents insectes. Quelques espèces de chauves-souris sont frugivores; telles sont, par exemple, les roussettes, qui habitent l'Afrique méridionale et se nourrissent presque exclusivement de substances végétales. Leurs molaires, au lieu de se terminer par des pointes aiguës, ainsi que celles des autres genres de chauves-souris, ont une couronne aplatie, destinée à broyer les fruits dont elles ont coutume de se nourrir.

Les chauves-souris supportent plus aisément la diète que le froid. Elles peuvent vivre plusieurs jours sans prendre de nourriture, mais elles passent l'hiver engourdies dans les trous des vieux murs, enveloppées de leurs ailes comme d'un manteau mortuaire. D'autres fois elles se suspendent par les pattes de derrière à la voûte des cavernes qui leur servent de refuge. Les doigts des membres postérieurs sont en effet serrés l'un contre l'autre, et leur suite non interrompue forme une demi-circonférence, ce qui leur permet de s'accrocher aisément à toutes les aspérités. « Voilà, dit M. de la Nux dans sa correspondance, l'attitude de repos des roussettes; elles n'ont que celle-là, et c'est celle dans laquelle elles se tiennent le plus longtemps pendant le jour. Maintenant, qu'on se représente la tète d'un grand arbre, garnie dans son pourtour et dans son milieu de cent, cent cinquante, peut-être deux cents girandoles pareilles, n'ayant de mouvement que celui que le vent donne aux branches, et l'on se fera une idée d'un tableau qui se fait regarder avec plaisir. » Le correspondant de Buffon ajoute aussi que le cri des roussettes n'a rien d'épouvantable, comme on le prétendait alors, et qu'elles font entendre leur gazouillement quand elles se disputent les bananes et les goyaves qu'elles dévorent avec avidité.

J'ai entendu crier un oreillard auquel je faisais toucher simultanément les deux conducteurs d'une bobine Ruhmkorff, et j'ai pu, par la même circonstance, examiner son système dentaire, tandis qu'il tenait sa gueule entr'ouverte, La disposition des molaires était celle que j'ai indiquée précédemment, mais il n'y avait d'incisives ni à la mâchoire supérieure, ni à la mâchoire inférieure. Leur rôle n'est en effet que secondaire chez les insectivores, et on a souvent lieu de constater leur absence ou leur état rudimentaire. Quant aux cris qu'arrachait à l'animal l'excès de la douleur, ils étaient faibles, mais aigus et perçants.

Ainsi, on le voit, les moeurs et les habitudes de la chauve-souris sont celles d'un animal doux et inoffensif, objet cependant des croyances les plus ridicules, des plus absurdes superstitions. Nous sommes toujours portés à juger à première vue d'après les apparences, à faire de la férocité l'attribut nécessaire de ce qui nous paraît laid, imparfait ou bizarre. L'antiquité semble copier la chauve-souris dans la représentation allégorique des Harpies qui personnifient les vents pestilentiels et l'image symbolique de la mort :

........Celerique fugâ sub sidera lapsae
Semesam praedam et vestigia foeda relinquunt.
(Virgile.)

Le Moyen-Âge charge les épaules de Satan des sombres ailes de la chauve-souris, et enclin à toutes les croyances, redoute les terribles présages de ce messager lugubre. La chauve-souris devient le compagnon des sorciers dont elle habite les antres mystérieux:

La nuit, quand les démons dansent sous le ciel sombre,
Tu suis le choeur magique en tournoyant dans l'ombre.
(V. Hugo.)

Enfin, comme l'a dit M. E. Dollfus, en exposant ses recherches sur le crapaud et les superstitions qui s'y rattachaient, elle entrait dans les merveilleuses préparations, dans les combinaisons étranges des alchimistes. Il a fallu bien du temps pour déraciner ces superstitions invétérées, et à l'époque même où Buffon écrivait son Histoire des animaux, on pensait encore que la grande chauve-souris d'Amérique, autrement dit le vampire, aimait à respirer la vapeur du sang. Se fondant sur le témoignage de M. de la Condamine et des autres voyageurs, il recherche dans son Histoire naturelle comment il se fait que le vampire (Vespertilio spectrum) puisse sucer, sans les réveiller, le sang de l'homme et des animaux. Il est évident que s'il pratiquait ses incisions dans la chair, au moyen de ses dents ou de ses ongles, la douleur avertirait bientôt du danger l'animal endormi. : « Ce n'est donc, dit Buffon, qu'avec la langue qu'ils peuvent faire des ouvertures assez subtiles dans la peau pour en tirer du sang et ouvrir les veines sans causer une vive douleur. Nous n'avons pas été à portée de voir la langue du vampire; mais celle des roussettes, que M. Daubenton a examinée avec soin, semble indiquer la possibilité du fait : cette langue est pointue et hérissée de papilles dures et fines, très aiguës et dirigées en arrière; ces pointes, qui sont très fines, peuvent s'insinuer dans les pores de la peau pour les élargir et pénétrer assez avant pour que le sang obéisse à la succion continuelle de la langue. » Mais Buffon, tout en paraissant admettre les assertions de Daubenton, semble douter d'un fait qu'il n'avait pu constater lui-même et ne parle de ce sujet qu'avec la plus grande réserve. Et c'est avec raison, car il est démontré aujourd'hui que les blessures occasionnées par le Vespertilio spectrum sont fort petites et peu dangereuses, si elles ne sont envenimées par le climat.

La science a fait son oeuvre et les classifications artificielles, premier effort d'une pensée qui s'essaie et qui chancelle encore, cèdent la place aux classifications naturelles, moins arbitraires et moins factices. Quel rang occupe la chauve-souris dans ces dernières classifications ; entre tant de caractères, quels sont ceux dont nous devons tenir compte, et parmi ceux-ci quels sont les caractères subordonnés, quels sont les caractères dominateurs? Quand on veut rechercher quelle place doit être assignée à la chauve-souris parmi les mammifères, ce sont les caractères les plus fixes de celle vaste classe zoologique qu'il faut examiner, c'est-à-dire les organes de lactation, la conformation du cerveau, le système dentaire. Au contraire, pour établir les subdivisions de la famille des Chéiroptères, il faut considérer la structure des doigts et le système tégumentaire; en un mot, tous les caractères saillants qui ont donné naissance à celte nouvelle famille. La famille des CHEIROPTÈRES se subdivise en deux tribus : les Galéopithèques et les Chauves-Souris. Les Galéopithèques diffèrent de ces dernières en ce que les doigts de leurs membres antérieurs portent des ongles et ne prennent point le même développement que chez les Chauves-Souris. De plus, la membrane latérale ne peut servir au vol et ne remplit que les fonctions de parachute. Enfin la tribu des Chauves-Souris se subdivise elle-même eu deux groupes : les insectivores et les frugivores, dont les principaux caractères sont empruntés à la conformation de la mâchoire.

Il serait beaucoup trop long d'étudier ici les différentes espèces de Chauves- Souris; leur nombre est considérable, et, malgré les progrès de l'histoire naturelle, il en est encore qui ne sont point exactement déterminées. Quoi qu'il en soit, la science est parvenue à rattacher les faits particuliers aux lois universelles, elle nous commande la plus grande admiration pour ce qu'un oeil inattentif taxe d'anomalie, elle nous apprend enfin que « tout est également parfait en soi, puisque tout est sorti des mains du Créateur. »

Lunéville. Ernest Paulin.

Résultats de la recherche concernant "chauve souris"
chauve-souris-guyanne.jpg
chauve-souris-guyanne
dessins_exercices_observation_CE_CM_62a_-_quelques_insectivores_chauve-souris2C_musaraigne2C_herisson.jpg
dessins exercices observation CE CM 62a - quelques insectivores chauve-souris2C musaraigne2C herisson
Dessins_Histoires_naturelles_Jules_Renard_-_Chauves-souris.jpg
Dessins Histoires naturelles Jules Renard - Chauves-souris
Dessins_lecons_de_choses_CM_-_chauve-souris.JPG
Dessins lecons de choses CM - chauve-souris
Dessins_scolaires_zoologie_220_squelette_de_chauve-souris.jpg
Dessins scolaires zoologie 220 squelette de chauve-souris
Dessins_scolaires_zoologie_360_chauve-souris_oreillard.jpg
Dessins scolaires zoologie 360 chauve-souris oreillard
dessins_scolaires_zoologie__91_-_Chauve-souris.jpg
dessins scolaires zoologie 91 - Chauve-souris
grande-chauve-souris-fer-de-lance-guyanne.jpg
grande-chauve-souris-fer-de-lance-guyanne
Gravures_animaux_du_Bresil_073_vespertilio_naso_-_la_chauve-souris_a_long_nez.jpg
Gravures animaux du Bresil 073 vespertilio naso - la chauve-souris a long nez
Gravures_animaux_du_Bresil_077_vespertilio_calcaratus_-_la_chauve-souris_a_longs_eperons.jpg
Gravures animaux du Bresil 077 vespertilio calcaratus - la chauve-souris a longs eperons
Gravures_animaux_du_Bresil_077_vespertilio_caninus_-_la_chauve-souris_museau_de_chien.jpg
Gravures animaux du Bresil 077 vespertilio caninus - la chauve-souris museau de chien
Gravures_animaux_du_Bresil_081_vespertilio_leucogaster_-_la_chauve-souris_a_ventre_blanchatre.jpg
Gravures animaux du Bresil 081 vespertilio leucogaster - la chauve-souris a ventre blanchatre
Gravures_animaux__Buffon_109_-_chauve_souris_commune.jpg
Gravures animaux Buffon 109 - chauve souris commune
Gravures_animaux__Buffon_109_-_chauve_souris_fer-de-lance.jpg
Gravures animaux Buffon 109 - chauve souris fer-de-lance
Gravures_animaux__Buffon_110_-_chauve_souris_murin.jpg
Gravures animaux Buffon 110 - chauve souris murin
Gravures_animaux__Buffon_1291_-_la_chauve-souris_murin.jpg
Gravures animaux Buffon 1291 - la chauve-souris murin
Gravures_animaux__Buffon_1296_-_la_chauve-souris_murin_ailes_etendues.jpg
Gravures animaux Buffon 1296 - la chauve-souris murin ailes etendues
Gravures_animaux__Buffon_1303_-_la_chauve-souris_fer-de-lance.jpg
Gravures animaux Buffon 1303 - la chauve-souris fer-de-lance
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris_cephalote.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris cephalote
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris_etrangere.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris etrangere
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris_etrangere_.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris etrangere
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris_etrangere__.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris etrangere
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris_fer_de_lance.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris fer de lance
gravures_Buffon_quadrupedes_-_chauve_souris_musaraigne.jpg
gravures Buffon quadrupedes - chauve souris musaraigne
gravures_histoire_naturelle_animaux_-_chauve-souris_a_longus_oreilles_-_pleiotus_communis.jpg
gravures histoire naturelle animaux - chauve-souris a longus oreilles - pleiotus communis
gravures_histoire_naturelle_animaux_-_chauve-souris_vampire_-_vampyrus_spectrum.jpg
gravures histoire naturelle animaux - chauve-souris vampire - vampyrus spectrum
gravures_histoire_naturelle_animaux_-_noctule_ou_grande_chauve-souris_-_noctulinia_altivolans.jpg
gravures histoire naturelle animaux - noctule ou grande chauve-souris - noctulinia altivolans
gravures_histoire_naturelle_animaux_-_squelette_de_chauve-souris_vampire.jpg
gravures histoire naturelle animaux - squelette de chauve-souris vampire
gravures_poissons_-_8140_diable_de_mer__-_chauve_souris_de_mer__-_crapaud_de_mer.jpg
gravures poissons - 8140 diable de mer - chauve souris de mer - crapaud de mer
Gravures_quadrupedes_Buffon_2276_les_chauves-souris.jpg
Gravures quadrupedes Buffon 2276 les chauves-souris
Gravures_quadrupedes_Buffon_6150_la_chauve-souris_fer-de-lance.jpg
Gravures quadrupedes Buffon 6150 la chauve-souris fer-de-lance
illustrations_fables_de_la_Fontaine_par_Vimar_-_la_chauve-souris_et_les_deux_belettes.jpg
illustrations fables de la Fontaine par Vimar - la chauve-souris et les deux belettes
illustrations_fables_de_la_Fontaine_par_Vimar_-_la_chauve-souris_et_les_deux_belettes_-.jpg
illustrations fables de la Fontaine par Vimar - la chauve-souris et les deux belettes -
illustrations_fables_de_la_Fontaine_par_Vimar_-_la_chauve-souris_le_buisson_et_le_canard.jpg
illustrations fables de la Fontaine par Vimar - la chauve-souris le buisson et le canard
illustrations_fables_de_la_Fontaine_par_Vimar_-_la_chauve-souris_le_buisson_et_le_canard_-.jpg
illustrations fables de la Fontaine par Vimar - la chauve-souris le buisson et le canard -
illustrations_par_Dore_des_fables_de_la_Fontaine_-_La_chauve-souris__-_le_buisson__-_et_le_canard.jpg
illustrations par Dore des fables de la Fontaine - La chauve-souris - le buisson - et le canard
_Gravures_mammiferes_Buffon_-_chauve-souris_fer_de_lance.jpg
Gravures mammiferes Buffon - chauve-souris fer de lance
_Gravures_mammiferes_Buffon_-_chauve-souris_murin.jpg
Gravures mammiferes Buffon - chauve-souris murin
_Gravures_mammiferes_Buffon_-_chauve-souris_murin_ailes_etendues.jpg
Gravures mammiferes Buffon - chauve-souris murin ailes etendues
_illustrations_fables_de_la_Fontaine_par_Oudry_-_la_chauve-souris_et_les_deux_belettes.jpg
illustrations fables de la Fontaine par Oudry - la chauve-souris et les deux belettes
_illustrations_fables_de_la_Fontaine_par_Oudry_-_la_chauve-souris_le_buisson_et_le_canard.jpg
illustrations fables de la Fontaine par Oudry - la chauve-souris le buisson et le canard

Mon coup de coeur
l'Oasis Bellecombe

La cabane aux sorcières dans les arbres de l'éco-site Oasis Bellecombe

La cabane des sorcières dans les arbres sous la neige au réveil !

Deux super nuits passées (à 70 ans !) dans la cabane aux sorcières dans les arbres de l'éco-site Oasis Bellecombe avec la surprise de la neige au réveil ! A découvrir, en compagnie de Michel votre hôte passionné, par les amoureux de la nature et de sa conservation (accueil aussi en yourte, tipi, roulotte ou votre tente)

Galeries de gravures, illustrations sur l'environnement, la nature, le patrimoine...

 

Mes photos gratuites
Des centaines de photos libres de droits

 

Coloriages
des centaines de coloriages, dessins, gravures

 

Informations et documents
pour usages scolaires, educatifs, animation, loisirs...

 

Dessins
environnement et patrimoine

 

Timbres de France et du Monde

 

Coloriages, dessins, gravures

 



Classement de sites - Inscrivez le vôtre!

 

Faune, flore, champignons, jardinage, environnement, pédagogie, patrimoine...
Glossaires - Recherche - Macros - Photos - Vidéos - Liens - Plan du site
Patrimoine - Haut Pays - Mercantour - Vésubie - Ferme pédagogique 

Google
Recherche personnalisée

Page d'avant Page parente

Mes sites

Education  à l'environnement : faune, flore, photos, champignons
Galerie de photos, dessins, gravures, illustrations sur l'environnement, la nature, le patrimoine...

Education à l'environnement le Blog : photos, dessins, gravures...

La Camargue, protection et développement d'un delta : 50 fiches documentaires

Les Moyens Pays de la Région PACA : fiches pédagogiques pour l'éducation à l'environnement

La ferme pédagogique de Roquebillière : accueil des groupes, classes, centres de loisirs...

Roquebillière : le  village

Haut  pays niçois : 8 vallées, 50 villages, le Mercantour

Jardinage traditionnel en Provence : légumes, fleurs, fruits, culture, soins

Jardins et jardinage expliqué par nos anciens

Proverbes et dictons : plusieurs milliers, nature, animaux, vie rurale...

Proverbes préférés ou insolites expliqués par des auteurs classiques

Mes photos gratuites : des centaines de photos libres de droits

Coloriages, dessins, gravures : des centaines coloriages animaux,  plantes...

Dessins : des milliers d'images, illustrations, gravures, cliparts, peintures, lithographies anciennes

Timbres de France et du monde, nombreux thèmes, pays

Les fables de la Fontaine : toutes les fables avec illustrations

La Bible : intégrale avec définitions du vocabulaire

La Bible illustrée par Gustave Doré : 235 gravures

Chevaux Quarter Horses : élevage vente de poulains et pouliches

Fromage : fabrication artisanale de la tomme de vaches

Matelassier : matelas laine, fabrication, rénovation, artisan du haut pays niçois

Galeries de gravures, illustrations sur l'environnement, la nature, le patrimoine...

Informations et documents pour usages scolaires, éducatifs, animation, loisirs...

Timbres de France et du Monde

Coloriages, dessins, gravures

Histoire naturelle

Gravures nature : plantes, animaux, jardins...

Dessins d'horticulture : fleurs, fruits, arbres, jardins, matériels...

 

 

-----

Dernière mise à jour du site le 21/03/2018
Toute remarque concernant ce site peut être envoyée au Webmestre
copyright © 2001-2018
RC