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Amanita phalloides
Amanite
phalloïde (Amanita
phalloides) Champignon vénéneux mortel
Description de l'Amanite phalloïde Le chapeau de l'Amanite phalloïde mesure de 6 à 15 cm.
Il est en forme de
parapluie, s'étalant avec l'âge jusqu'à être déprimé. La marge est unie.
La cuticule est séparable, d'un beau jaune verdâtre striée de fibrilles radiales
grises, elle peut prendre une teinte vert
olivâtre voire être blanche. Observations : dans son plus jeune âge l'Amanite phalloïde se présente sous forme d'oeuf complètement enveloppé dans son voile général qui deviendra sa volve membraneuse. L'oeuf repose sur son gros bout. C'est à ce stade que la confusion mortelle est la plus dangereuse. Le plus sûr et le plus écologique consiste à laisser se développer ces petits spécimens. Ecologie de l'Amanite phalloïde : On rencontre l'Amanite phalloïde de juillet jusqu'aux gelées, parfois en troupes nombreuses, dans les forêts de feuillus et de conifères. Sa répartition géographique est très large, puisqu'elle vient indifféremment en plaine, en montagne (jusqu'à 1 200 m d'altitude) ou sous les pins maritimes du littoral, sur sol argileux comme sur sol sablonneux. L'Amanite phalloïde est le plus commun de tous les champignons toxiques. Mortel, il est impératif de savoir bien reconnaître ce champignon. Si un accident survient, prévenir le centre antipoison le plus proche. Des risques de confusion sont toujours possibles avec des champignons de même couleur jaune verdâtre (Tricholomes, Russules...). L' Amanite phalloïde existe aussi sous une forme albinos (toute blanche) qui peut alors être confondue avec certains Agarics. C'est de cette dernière forme qu'il faut le plus se méfier.
Remarques Sa réputation d'ennemi public numéro un n'est pas usurpée. L' Amanite phalloïde est en effet responsable de 90 % des cas d'empoisonnements graves en France. Cette espèce très commune, mortelle, doit être impérativement reconnue. Elle possède les caractères spécifiques des Amanites : une volve à la base du pied (pour le vérifier, il faut bien déterrer le champignon sans quoi la volve peut rester incluse dans le sol), un anneau membraneux dans la partie supérieure, et des lames blanches et libres. Le genre Amanita, qui rassemble environ soixante-cinq espèces en Europe, compte aussi d'excellents comestibles, comme l'Amanite des Césars (Amanita caesare) ou la Golmotte dite aussi Amanite rougissante (Amanita rubescens).
INTOXICATION
PAR L'AMANITE PHALLOÏDE (PHALLOÏDIENNE) 1. Pendant 6 à 24 heures (12 en moyenne), le consommateur ne ressent aucune douleur, ne s'aperçoit de rien : c'est le classique « syndrome tardif », la phase la plus tragique car elle n'alerte pas et fait perdre du temps pour les traitements. Si on s'aperçoit de son erreur d'une autre façon, il est impératif (même dans le doute) de consulter sans attendre le centre antipoison le plus proche 2. Surviennent ensuite une forte gastro-entérite, des nausées, des vomissements et une intense sudation. C'est la phase de la déshydratation. 3. Quelques 36 à 72 heures après la consommation, survient l'hépatite toxique. 4. Trois à cinq jours plus tard, l'intoxication évolue très rapidement jusqu'au terme final. Dans un intoxication à l'amanite phalloïde, l'important réside dans la justesse du diagnostic initial et dans la rapidité du traitement appliqué. L'admission dans un centre antipoison est indispensable, quel que soit le protocole thérapeutique à suivre. La médecine a fait de grands progrès dans ce domaine. Les greffes de foie se pratiquent avec succès et depuis 1989, un seul cas de mortalité a été enregistré au Centre antipoison de l'hôpital Fernand-Widal à Paris. L' Amanite phalloïde renferme trois types de toxines : la phalline ou phallolysine, détruite généralement à une température de 70°C, donc pendant la cuisson ; les anatoxines et les phallotoxines qui se fixent très vite après la consommation sur le foie, provoquant une dégénérescence avec nécrose hémorragique. Ces lésions sont visibles au microscope électronique à transmission, vingt minutes après l'ingestion. En outre, ces toxines déséquilibrent la perméabilité membranaire, favorisant la fuite du potassium et provoquant une forte déshydratation. Les espèces
d'Amanites décrites
Autres
espèces d'Amanites
Amanites âpres (Amanita aspera)
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