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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
2.2.1-Une population temporaire |
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en augmentation Les résidents secondaires des petites communes des moyens-pays contribuent à animer certains lieux en fin de semaine et/ou pendant l'été. Peuvent-ils aider à revitaliser ces espaces ? • La part des résidences secondaires dans les résidences totales est forte dans ces moyens-pays : dans les Alpes-de-Haute-Provence, on décomptait en 1990, 52 202 résidences principales contre 32 925 résidences secondaires sur un parc total de 92 455 (incluant les logements vacants). Dans les Hautes-Alpes, la parité est presque respectée avec 44 645 résidences principales contre 43 044 résidences secondaires sur un parc total de 93 827 logements. Dans les Alpes-Maritimes, le parc de logements atteint 606 277 avec 419 837 résidences principales (situées, pour l'essentiel, en zone littorale), et 135 275 résidences secondaires, dans les arrière-pays. • Beaucoup de résidents secondaires issus des villes proches, voire du littoral, ont choisi de s'inscrire sur les listes électorales de leur commune d'accueil ; ainsi, dans les moyens-pays des Alpes-Maritimes, le nombre des inscrits sur les listes électorales est presque partout supérieur à la population recensée ayant l'âge de voter. Ainsi, à La Bollène-Vésubie, on a recensé 308 habitants (1990) et 466 personnes votent ; il en est de même à Lantosque où sont recensés 972 habitants (1990) tandis que la liste électorale comprend 1 436 votants. Ceci peut être un élément positif si les gens des grandes villes, munis d'un certain savoir-faire, s'investissent dans la gestion de ces petites communes et la réhabilitation du patrimoine construit. • A cela, s'ajoute pendant la période estivale, la population touristique hébergée en hôtels, campings ou autres structures d'accueil.
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