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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
1-Un pays ou une mosaïque |
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Faut-il parler d'un moyen-pays ou de moyens pays ? Comment les délimiter en sachant bien que toute limite est un compromis ? Comment les caractériser ? Les moyens pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur sont caractérisés par une altitude moyenne ; ce sont des espaces naturels variés, contrastés, uniformes ou tourmentés, de traversée parfois difficile et lente. Ces espaces ont été transformés par l'homme mais l'aménagement y a été fait avec retenue ; la densité de la population y est faible et les hommes sont inégalement répartis. Les productions agricoles sont diversifiées et l'empreinte de l'industrie est faible. • La limite inférieure des moyens-pays peut être celle des communes éligibles au titre du Plan de Développement des Zones Rurales (fonds européens). A quelques communes près, cette limite coïncide dans les Alpes-Maritimes avec la limite septentrionale des trois schémas directeurs de la zone littorale ; ailleurs, cette ligne se situe à une commune de distance de la limite des Alpes du Sud proposée par B. Barbier (1969). Ainsi, les communes de la partie nord des schémas directeurs azuréens qui ont les caractéristiques des moyens pays (altitude moyenne, faiblesse de la population) sont exclues de notre zone. Ainsi tracée, la limite méridionale des moyens pays inclut la zone médiane des Alpes-Maritimes, le nord du département du Var, l'ouest des Hautes-Alpes, la partie nord-est du Vaucluse, et l'ouest des Alpes-de-Haute-Provence. Le découpage cantonal des moyens pays de • Vers le haut, ces moyens pays s'arrêtent en dessous de la ligne marquant les 150 jours d'enneigement, ligne interrompue au niveau des vallées, et qui coïncide avec la courbe de niveau de 2 000 m. La limite supérieure des moyens pays varie entre 1 500 et 2 000 m et exclut les secteurs à climat montagnard où la température moyenne annuelle est inférieure à 8°C ; ici aussi, la limite peut être discutée dans la mesure où certaines communes du moyen-pays cherchent aussi à tirer profit de la neige (Gréolières, Saint-André-des-Alpes...). A quelques communes près, ces limites correspondent à la montagne sèche aux plantes aromatiques et au parfum, à l'exclusion d'une partie du Lubéron et du Ventoux. L'OIivier est présent dans la partie méridionale de ces moyen-pays où la sécheresse dure près de trois mois. • Ainsi délimités, ces moyens-pays peuvent être décomposés en pays, véritables microrégions, qui constituent des unités homogènes dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence ; dans les Alpes-Maritimes, les pays suivent les vallées et il n'y a pas lieu de rechercher la limite haut/moyen-pays. C'est donc plutôt d'une mosaïque de pays qu'il convient de parler ici. |
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