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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
2.1-Une déprise rurale marquée |
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L'exode rural est-il un phénomène propre aux Alpes du Sud ? • Les Alpes du Sud ont fortement souffert de l'exode rural depuis le milieu du 19e siècle. Le dépeuplement, la faiblesse de l'industrialisation expliquent la faible croissance des villes et des moyens-pays de la Région. Aujourd'hui, la population augmente en valeur absolue grâce à un solde migratoire positif qui compense le solde naturel négatif. A l'intérieur même du département des Alpes-de-Haute-Provence, le Val de Durance regroupe la plupart des petites villes ; il est marqué par les plus fortes densités de population. On y trouve les seules implantations industrielles importantes . • En 1993, l'agriculture employait 3 300 personnes dans les Alpes-de-Haute-Provence (contre 7 800 en 1968), 3 000 dans les Hautes-Alpes (contre 9 100 en 1968) et 4 700 dans les Alpes-Maritimes (surtout des horticulteurs) contre 16 400 en 1968. La diminution du nombre des exploitations agricoles et des agriculteurs est spectaculaire dans les moyens-pays de la Région, bien que la proportion du nombre d'emplois agricoles soit relativement forte par rapport au haut-pays et au littoral. • L'exemple des Alpes-Maritimes étudié par J. Miège (1974) est significatif ; pas d'industries dans les moyens-pays de la Côte d'Azur et on enregistre une forte diminution du nombre d'exploitations agricoles et du pourcentage de la population agricole entre les recensements de 1946 et de 1968. «Dans une dotation territoriale devenue un manteau trop grand» (J. Miège) pour les agriculteurs, beaucoup d'espaces ont été abandonnés à la friche puis à la broussaille. Le retour de la nature à un état sauvage est-il souhaitable ? Deux tendances s'opposent qu'il faudra concilier en tenant compte de l'avis de ceux qui ont en charge les risques naturels et la sauvegarde du patrimoine ; le vide d'hommes crée des problèmes de gestion comme 'hypertrophie des agglomérations. |
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