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Les Moyens
Pays de Provence-Alpes-Côte d'Azur
13-L'action dans l'éducation |
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à l'environnement
L'apprentissage par l'action «C'est de plus en plus le passage à l'action que l'on considère comme
essentiel dans l'éducation à l'environnement. La «composante action» d'un projet
peut revêtir plusieurs formes. Le dénominateur commun de toutes les formes
d'action réside dans le fait que l'élève apprend par l'expérience directe
personnelle au contact des écosystèmes naturels ou dans une situation réelle,
chez soi, à l'école ou dans la collectivité locale. Le passage à l'action
s'effectue par le travail de groupe, des exercices, le travail de terrain, les
sorties, les enquêtes, les débats, les expositions et les présentations orales
ou écrites». Quelles actions ? La volonté d'aboutir à une action concrète sur l'environnement doit conduire les élèves à rechercher les moyens d'une telle action, en particulier dans le domaine réglementaire et législatif. Ils doivent apprendre à poser les problèmes le plus clairement possible en présentant les différents points de vue et les diverses contraintes, en particulier économiques (le coût d'une opération). L'action envisagée peut être : • une sensibilisation auprès des autres élèves, des parents ou du grand public par le biais d'une exposition ou d'une petite publication (sensibilisation à une nuisance) ; • une information des autorités locales par le biais d'une remise de proposition, d'une participation à un débat local (proposition de plan de circulation) ; • une action «grandeur nature» et conduire jusqu'à une réalisation ou une
opération concrète en relation avec les autorités locales ou avec une
association (ramassage de piles usagées). Agir localement, penser globalement Si l'éducation à l'environnement se propose de faire acquérir aux élèves des
savoirs et des savoir-faire, elle se propose également de développer chez eux un
«vouloir agir» en faveur de l'environnement... Les élèves ne doivent surtout pas
oublier de tenir compte de la dimension globale de tout problème
d'environnement. Il convient en effet de ne pas oublier l'émergence d'une
écologie-monde, qui efface les frontières, et que s'il convient, selon la
formule dont la paternité est attribuée à René Dubos, d'agir localement, il ne
faut pas omettre de penser globalement. Nous devrons, dans tout projet, évaluer
cette articulation du local au global.
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