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peuvent-ils être considérés comme une ressource naturelle à
préserver ?
Les sols sont à la base de toute production végétale. Cette
ressource est d’autant plus précieuse qu’un sol met des centaines, voire des
milliers d’années, à s’édifier.
Une terre doit sa fertilité à quelques centimètres de sol qui constituent, d’une
part, une réserve d’éléments nutritifs, organiques et minéraux, indispensable au
développement des végétaux et, d’autre part, un écosystème à part entière, où
une multitude de processus de développement et de dégradation s’accomplissent
sous l’action des bactéries et autres nombreux organismes qui l’habitent.
Un sol s’édifie à des vitesses faibles. Il peut donc être considéré, à échelle
humaine, comme une ressource non renouvelable.
Chaque année dans le monde 7 000 000 hectares de sols arables sont érodés par
l’eau et le vent, soir l’équivalent de la surface d’une dizaine de départements
français. Ce phénomène naturel est accéléré par les activités humaines :
déforestation, remembrement et agro-industrie.
L’érosion éolienne touche les aires de grandes cultures et les zones arides où
le vent rencontre peu d’obstacles. Elle aboutit à la désertification.
L’érosion hydrique amplifiée par l’absence de couvert végétal touche en premier
lieu les sols riches en limons ainsi que les terrains en pente où le
ruissellement est important. Ravinements, glissements de terrains et inondations
s’y multiplient. Ainsi, vingt-cinq milliards de tonnes de terre arable sont
entraînées chaque année au fond des océans.